Un an après : ce que la formation IFIE a changé en moi
Je suis Iris, alias Kona Équicoaching. Il y a un peu plus d’un an, je terminais la formation IFIE. Aujourd’hui, me voilà dans le grand bain : je suis équicoach. J’exerce au sein d’une association, aux côtés de chevaux retraités ou cabossés par la vie. Dans cet article, je vous raconte tout ce que ma formation continue de m’apporter, dans ma vie professionnelle et personnelle.
Cela fait maintenant un peu plus d’un an que j’ai terminé ma formation IFIE (Pratiquer l’équicoaching – 256 heures). Quand je m’y suis inscrite, je pensais avant tout apprendre un nouveau métier. Je ne mesurais pas encore à quel point cette formation allait me transformer. Aujourd’hui encore, ses apports continuent de résonner dans ma vie professionnelle comme dans ma vie personnelle.
Je pratique désormais l’équicoaching en complément de mon métier principal, le journalisme. C’est ce qui me manquait pour retrouver un équilibre : une activité ancrée dans le sensible, à l’extérieur, en lien avec les chevaux.
Je propose mes séances près de Marseille, au sein de l’association Assbea qui recueille des équidés âgés ou ayant connu la maltraitance. Je trouve magnifique de voir comment la rencontre entre des humains et des chevaux, tous deux porteurs de leurs fragilités, peut soigner des parts blessées de chacun.
Une nouvelle façon d’être avec les chevaux
Je côtoie les chevaux depuis l’enfance. Et pourtant, ma formation IFIE a complètement transformé ma manière d’interagir avec eux. J’ai découvert une approche plus fine, plus respectueuse, plus à l’écoute de ce qu’ils expriment subtilement. Rien que pour les aborder au pré, l’outil des limites énergétiques, appris lors de mon module 2, a changé beaucoup de choses.
Je suis aujourd’hui beaucoup plus attentive à leur posture, à leurs signaux corporels, à leur énergie du moment. Avant, mon regard était surtout technique : est-ce que le cheval boite ? Est-ce qu’il semble « en forme » physiquement ? Je ne prêtais pas attention à son état émotionnel.
Grâce à la formation, je sais mieux reconnaître les limites du cheval. Cette conscience du lien m’a fait évoluer. Désormais, je propose — je n’impose plus. (Sauf, bien sûr, si une situation de sécurité l’exige.)
M’écouter, vraiment
Un des plus grands cadeaux de la formation a été d’apprendre à m’écouter, à entendre les messages délivrés par mes sensations (merci le body scan !).
Je ne cherche plus à fuir ce que je ressens, ni à le contrôler : je le décrypte, je m’en sers.
Mes émotions sont devenues des guides, et non plus des fardeaux. Cela m’a apporté une forme de stabilité intérieure et plus de justesse dans mes décisions.
Apprendre à poser mes limites
Ce chantier est encore en cours… mais j’ai déjà parcouru un bon bout de chemin car la formation m’a donné des outils précieux et concrets pour avancer sur ce sujet.
Avant, je disais « oui » alors que tout en moi criait « non ». Je me suradaptais, par peur de déranger, d’être jugée.
Aujourd’hui, même si c’est parfois encore fragile, je suis plus claire, plus directe, plus apte à poser un cadre sans culpabiliser – que cela soit dans ma vie professionnelle ou personnelle. C’est sans doute l’une des prises de conscience les plus puissantes de mes 9 mois de formation.
Mon hypersensibilité : d’un poids à une force
Longtemps, mon hypersensibilité m’a submergée. Je ressentais tout, tout le temps — parfois jusqu’à l’épuisement. Aujourd’hui, elle est devenue un outils précieux dans mes accompagnements en équicoaching. Je ressens finement ce que vit l’autre, je capte les changements subtils d’énergie, les non-dits… Mais je ne me laisse plus envahir. Je ne suis plus une éponge : je filtre, je transmets, je transforme. Je ne prends plus les émotions des autres comme si elles m’appartenaient.
Mon hypersensibilité est devenue une vraie alliée. Par exemple, quand une petite larme vient perler au coin de mon œil pendant une séance, je le sais : quelque chose est en train de se réparer pour mon client.
Reconnaissance
Cette formation m’a transmis bien plus que des outils professionnels. Entrer dans une formation IFIE, c’est ouvrir une porte vers un autre regard. Il faut être prêt à se remettre en question, à s’ouvrir, à voir certaines de nos croyances s’effondrer, voler en éclats… mais le jeu en vaut la chandelle.
Aujourd’hui, ces apports me permettent d’accompagner plus justement mes clients, de prendre davantage soin de mes partenaires chevaux… et de moi-même. Chaque jour, j’en récolte encore les fruits.
Merci Eva, Corinne, Cécile, Titala, Fiero, Cheyenne, Paradis… et toute la famille IFIE pour ces enseignements qui ont changé ma vie.
— Iris
