Une élève de la promotion Pratiquer l’équicoaching, 256 heures vous partage le journal de bord de sa formation. En voici la dernière partie : le récit du module 4.

Le journal de l’équicoach en formation – Partie 3

MON CHEMIN VERS L’ÉQUICOACHING

Je m’appelle Iris, j’ai 32 ans. Dès mon plus jeune âge, les chevaux ont occupé une place essentielle dans ma vie. Au fil des années passées à leur contact, j’ai pris conscience que ce qui m’épanouit réellement, ce n’est ni l’équitation ni la recherche de performance. Ce qui me nourrit, ce sont plutôt ces moments de complicité, ces instants de connexion, cette alchimie subtile qui génère un bien-être partagé entre humain et équidé.
En parallèle, j’exerce en tant que journaliste spécialisée dans le développement personnel et la psychologie. C’est au détour de mes recherches pour un nouveau sujet d’article que je découvre l’équicoaching. Cette approche est pour moi une véritable révélation, elle conjugue mes deux passions : les chevaux et le développement personnel. Après mûre réflexion, je décide de franchir le pas et de me former pour devenir équicoach. Parmi tous les formateurs que je contacte, l’expertise, la sincérité et la personnalité d’Eva Reifler font écho en moi. Mon choix est fait : je suivrai la formation IFIE de 256 heures, promotion 13. Après une année de formation intense et riche en apprentissages, je partage ici l’ultime étape de mon aventure : le module 4 et la certification.

 

DERNIÈRE DANSE

Les oliviers, le troupeau aux reflets dorés et le ciel azur… Je retrouve avec excitation le cadre enchanteur du Rassain en version estivale. Difficile de réaliser que l’aventure touche bientôt à sa fin. Tout au long de ces 9 mois de formation, de forts liens se sont tissés, avec les autres élèves de ma promotion, avec mes formatrices mais aussi avec les chevaux du troupeau d’Eva Reifler. Mon intention pour ce dernier module est de savourer chaque instant, de me nourrir au maximum de tous les enseignements et les partages d’expériences.

 

ANALYSE DES PRATIQUES

Depuis le module 3, nous avons parcouru un long chemin. Chacune d’entre nous a mené dix séances d’équicoaching, avec des clients aux profils variés et autant de problématiques différentes. Cette diversité nous offre une matière précieuse à explorer. Sous la supervision bienveillante de Valéry Jeantet, psychothérapeute, nous analysons nos séances tour à tour. Ces échanges approfondis permettent de revenir sur nos expériences, d’enrichir notre compréhension et d’affiner notre approche. Valéry est incroyablement pertinente, son accompagnement ouvre la porte à un travail minutieux sur soi. Chaque problématique rencontrée par le client résonne en nous d’une manière ou d’une autre. Il est crucial d’être préparé pour gérer ces résonances afin qu’elles n’interfèrent pas avec notre manière de coacher. Grâce à l’aide de Valéry, ainsi qu’à celui des trois autres formatrices, Eva, Cécile et Corinne, je me sens armée pour démarrer mon activité sereinement.

 

L’ÉPREUVE DE LA CERTIFICATION

Ce module n’est pas seulement l’occasion d’approfondir nos outils pratiques et théoriques, il marque surtout l’épreuve de certification devant un jury. L’angoisse me gagne à l’approche de cet examen décisif qui symbolise l’aboutissement de tout ce parcours de 9 mois. Malgré ma nervosité, l’épreuve se déroule bien. J’en ressors avec une profonde gratitude pour Fiero, mon partenaire équin, qui a brillamment tenu son rôle. Depuis le début, les chevaux ne m’ont jamais déçue. Même lorsque je craignais que la « magie » n’opère pas, ils ont toujours su révéler quelque chose de précieux pour le client. J’ai appris à me fier à eux, à cette sagesse qu’ils dégagent, à cette présence juste et non jugeante, qui fournit toujours au client des pistes de réflexion et des opportunités pour évoluer.

 

TRANS-FORMATION

La formation Pratiquer l’équicoaching – 256 heures n’est pas simplement une validation de compétences. Il s’agit d’une véritable transformation personnelle. La certification couronne des mois de travail sur soi, de remise en question, et de découverte de l’art subtil de l’équicoaching.

Une fois l’examen derrière nous, nous profitons d’un incroyable dernier jour rythmé par des ateliers créatifs avec les chevaux (peinture et danse). L’émotion est palpable et atteint son apogée lors de la cérémonie de certification, lorsque tous les chevaux du troupeau décident de nous entourer de leur présence douce et apaisante. La cérémonie prend une dimension particulièrement émouvante lorsque nous nous rendons, chacune notre tour, auprès des chevaux pour les remercier. Titala, la jument qui m’a le plus appris, s’éloigne d’abord lorsque je m’avance vers elle. Après un court instant, elle revient finalement vers moi, poussant les autres chevaux que j’avais rejoints entre-temps. Il n’y avait plus qu’elle et moi pendant la longue étreinte qui a suivi. Eva (Reifler) me remet ensuite mon diplôme de certification avec un immense sourire et une chaleureuse accolade. Des larmes de reconnaissance coulent sur mes joues. Merci Eva, Corinne, Cécile, Valéry, merci aux chevaux, merci à ma promotion en or et merci à moi-même d’avoir eu le courage de concrétiser mon rêve.

La formation Pratiquer l’équicoaching – 256 h proposée par l’Ifie vous intéresse ?
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